Jour 5. Arequipa

Ça tourne ! 

Non c’est pas un film en cours de réalisation, mais bien ma tête! 

Un petit mal de l’altitude commence à poindre son nez. Essoufflement, bourdonnement d’oreille, légère nausée. 

On n’est qu’à 2500 m... ça promet ! 

Vivement demain, le lac Titicaca et ses 3800 m, on va rigoler ! 

La journée d’aujourd’hui, un peu plus cool, nous permet de nous remettre du marathon d’hier. 

Nous visitons Arequipa appelée aussi la ville blanche pour la couleur de sa pierre volcanique. D’aucuns prétendent aussi que « blanche » viendrait du fait que les habitants étaient majoritairement européens donc plus clairs de peau. 

On retrouve en effet de manière historique, une forte immigration d’espagnol, mais aussi beaucoup de français venus s’installer ici plus récemment.

La ville est située à l’aplomb de trois volcans culminant à plus de 5800 m, et il y fait bon vivre. 

Tradition oblige, nous allons nous immerger dans le marché couvert pour goûter les produits locaux. La tourista ça se mérite! 

Nous dégustons donc à peu prêt tous les fruits bizarres que nous découvrons, ainsi que des breuvages maison tels que le fameux "maca" une boisson à mi chemin entre le thé et un produit aux vertus médicinales. Très bon pour la récupération sportive (jusque là rien de très intéressant)... et la libido (ah! Là, d’accord !)

En fin de matinée nous visitons le couvent de Santa Catalina. C’est un immense complexe de maisonnettes bleues et rouges enchevêtrées les unes dans les autres sur plus de 2 hectares abritant depuis le 16ème siècle jusqu’à 500 religieuses cloîtrées là par leur famille, pour beaucoup depuis l’âge de 12 ans.

Nous déambulons dans ce dédale de ruelles au grès des cellules. Il fait chaud, il fait soif! 

Direction un resto local sympa avec musiciens et surtout Pisco sour offert. Même Loulou et Bapt y ont droit si bien qu’avec les pintes de bière qu’Hugo a commandé en plus, on arrive assez facilement  à étancher notre soif. 

Ronny a bien dit: en cas de mal de l’altitude, il faut boire souvent! 

Arriba !

Abajo !

Al centro !

Y pa dentro !

Et Cul sec 

Côté intégration dans le tissu local, je crois qu’on a assimilé quelques bases...

Demain 6 heures de route, mais on nous la promet superbe!